De l’équipe à l’individu : quand le système agit en nous
Dans notre article sur le coaching d’équipe, nous montrions comment les tensions collectives freinent la coopération. Mais ces tensions ne restent pas cantonnées au groupe : elles se vivent aussi en chacun de nous.
Un dirigeant sur-sollicité, un manager qui n’ose plus poser de limites, un cadre qui s’interroge sur son impact… Il n’est pas toujours question de compétence ou de volonté. Il est souvent question de place, de pression silencieuse, de croyances ancrées.
C’est ici que le coaching systémique individuel prend tout son sens. Il ne cherche pas à « développer le potentiel » de façon abstraite, mais à redonner au professionnel une lecture claire de sa situation, de ses blocages, et des leviers qu’il peut mobiliser autrement.
Pourquoi on s’épuise (même en voulant bien faire) ?
Le sur-contrôle permanent
Vouloir tout vérifier, tout valider, tout contenir… ça épuise. Et souvent, c’est une stratégie de protection face à un environnement peu clair.
Des croyances rigides
« Je dois être exemplaire », « Je ne peux pas dire non », « Je dois toujours avoir la réponse »… Ces croyances deviennent des prisons invisibles.
La peur du conflit ou du désaccord
On préfère ne rien dire, ou porter seul la charge, plutôt que de risquer d’exposer une tension. Et cela se paie sur le long terme.
Le coaching systémique individuel, c’est quoi ?
Un espace sécurisé pour faire le point
C’est un lieu où l’on peut enfin dire ce que l’on ressent, sans devoir gérer les apparences ou la posture. Un espace sans enjeu, pour retrouver du recul.
Une mise en récit lucide
Le coach aide à mettre en mot ce qui se rejoue dans les situations difficiles : quels rôles on prend, quelles peurs s’activent, quels schémas se répètent.
Un terrain d’expérimentation
Le coaching n’est pas que réflexif. Il permet de tester d’autres postures, d’autres manières de dire, de faire, d’agir, dans un cadre bienveillant.
Les effets concrets
Plus de clarté et de recul
On comprend mieux les systèmes auxquels on participe, et on sort de la culpabilité ou de l’hyper-contrôle.
Une posture plus ajustée
On cesse d’en faire trop, ou pas assez. On retrouve une manière d’être aligné, sans se suradapter.
Un regain de souffle
Quand la pression interne diminue, l’énergie revient. Et avec elle, l’envie, la créativité, la présence aux autres.
Et vous ?
Vous avez l’impression de tenir bon, mais en tirant un peu trop sur la corde ?
Vous sentez qu’il est temps de faire un pas de coté, de retrouver un regard clair sur votre manière de fonctionner ?
Et si vous preniez un temps pour vous ?
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