Comprendre les liens qui nous unissent – et parfois nous entravent
En coaching systémique, les tensions visibles (conflits, décisions bloquées, désengagement…) sont souvent les symptômes de boucles invisibles. Que l’on accompagne une équipe ou une personne, il s’agit d’éclairer ces dynamiques pour les transformer.
Cette page propose une lecture théorique simplifiée, pour mieux comprendre ce qui se joue dans les relations humaines au travail : les sphères relationnelles dans les équipes, les boucles dans les interactions, les récits qui orientent sans qu’on s’en rende compte.
Les trois sphères relationnelles en équipe
Lorsqu’un collectif se grippe, ce n’est pas toujours une affaire d’ego ou de compétences. Le coaching systémique identifie trois types de relations qui structurent les dynamiques collectives :
1. La sphère statutaire
Qui décide ? Qui tranche ?
Cette sphère concerne les rôles, responsabilités, hiérarchies. Trop floue ou trop rigide, elle génère confusion ou inertie.
Exemple : une startup en croissance restée trop “horizontale”, où plus personne ne sait qui décide de quoi.
2. La sphère paritaire
Comment on se parle entre pairs ?
Elle régule les désaccords, les conflits, la coopération entre égaux. Quand elle est absente ou déséquilibrée, on évite les conflits ou on se bloque mutuellement.
Exemple : deux seniors qui s’opposent systématiquement jusqu’à retrouver un cadre de désaccord sain.
3. La sphère affinitaire
Et les affinités, dans tout ça ?
Ce sont les liens personnels, l’ambiance, les “off”. Elle crée de la solidarité, mais aussi des exclusions.
Exemple : dans un codir, certains se sentent “hors du noyau” – jusqu’à ce qu’on pose ce qui n’est jamais dit.
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Les boucles relationnelles dans l’accompagnement individuel
Une boucle relationnelle, c’est quand chacun agit en réaction à l’autre, dans un cercle difficile à briser.
Par exemple : plus je calme, plus tu t’agites… et plus je calme encore.
Certaines boucles stabilisent (mais épuisent). D’autres génèrent du changement (parfois brutalement).
Exemple : une personne “tampon” dans les conflits d’équipe finit par s’épuiser à force d’absorber les tensions. En coaching systémique, on l’aide à remettre du choix et de la conscience dans ses réactions.
Les récits organisationnels : ces histoires qui nous dirigent à notre insu
Un récit organisationnel, c’est l’histoire qu’un collectif se raconte pour justifier son mode de fonctionnement.
Parfois invisible, parfois sacré, ce récit peut étouffer, surtout s’il n’est plus aligné avec la réalité.
Exemple : une dirigeante s’épuise car son organisation valorise le “sacrifice invisible”. En coaching, elle reformule son leadership… en remettant en cause ce récit dominant.
Pourquoi cette grille de lecture compte ?
Ces éclairages théoriques ne servent pas à mettre des étiquettes. Ils aident à poser des mots sur ce qui coince, à rendre visible l’invisible, et à ouvrir des voies concrètes de transformation.
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Pour découvrir les fondements de la systémie, je vous invite grandement à explorer les apports de l’école de Palo Alto.
